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dimanche 19 février 2017

Le Mini Trail Hivernal de la Moselotte : 2017 me voilà !



Quoi de mieux qu'un petit trail Vosgien pour marquer le début de ma saison trail ? Qui plus est lorsque la température est pour le moins douce pour un 19 Février, le tout sous un soleil resplendissant ! 

Ayant déjà participé au THM l'année dernière, j'ai aimé son ambiance si particulière, la beauté du parcours et l'organisation toujours aussi dévouée, l'ambiance qu'on aime retrouver sur ces trails Vosgiens qui font de notre région une vraie terre de trail. Impensable donc de louper cette date cette année encore ! 

Certains me traiteront de petit joueur, ayant choisi de m'inscrire sur la plus courte distance, je dirais personnellement que c'est la raison qui a parlé, la saison étant encore longue, la charge d'entrainement importante. Retrouver les sensations du trail court, être limité par le cardio plus que par la fatigue musculaire et les crampes ne pouvaient pas me faire de mal. 



Départ 5h de Metz donc pour arriver à temps afin de m'inscrire sur place. -5 à l'heure du départ, j'ose espérer à ce moment que la température allait être plus clémente, car dans mon sac, c'est seulement le short que j'ai emporté. 

Arrivé sur place à 7h15, inscription réalisée en deux-deux, l'organisation est rodée, tout se passe à merveille jusqu'à présent. Retour à la voiture pour me changer, s'engage alors la chasse aux shorts : je cherche qui aura été aussi fou que moi pour courir en court, histoire de ne pas trop me taper l'affiche sur la ligne de départ. Finalement, je me rends compte que je ne suis pas si fou, ou alors que je ne suis pas le seul à l'être... 



8h15, petit échauffement en vitesse avant de se placer sur la ligne de départ. Je me place relativement à l'avant, je sais déjà que dès le départ, ça monte, et ça monte fort !



Le départ est donné, ça part vite comme à chaque fois. Les "présomptueux à la mémoire courte" le payeront plus tard ! Ayant été "présomptueux à la mémoire courte" un jour, je temporise, ni trop lent pour ne pas être gêné, ni trop rapide pour ne pas adopter un rythme qui n'est pas le mien. Je prends le train et ça monte, le tout sur le bitume. Il faudra attendre quelques centaines de mètres avant de quitter la route pour rejoindre la verdure et la caillasse. Malheureusement oui, cette année ça sera majoritairement de la caillasse et très peu de neige. Alors que l'année dernière le parcours était couvert de neige, en 2017 on se contentera de quelques nappes ici ou là, majoritairement au point culminant, et le plus souvent à l'ombre des rayons du soleil. Pensant que le terrain allait être plutôt mouillé, trempé par la neige fondue, j'ai opté pour les Speed S-lab. Ce que je pensais être un choix tactique allait se transformer en grosse bêtise... 

Une fois que la trace s'engage dans le vert, les choses sérieuses commencent. Voilà pas 3km que l'on court que j'ai déjà mal au dos, pas de problème de souffle, ni de jambes, mais mon dos me fait souffrir. La douleur se calme lorsque la pente en fait de même. A ce moment je me dis que le temps n'est pas perdu, il suffira d'envoyer un peu plus fort sur le plat et dans les descentes. Le but étant avant tout de se faire plaisir, je prends quelques secondes pour prendre une photo de la vallée de Cornimont, magnifiquement baignée pas un soleil des plus radieux. 


Le train continue de monter à bonne allure, le groupe reste compact et à voir la posture de ceux qui me devancent, je me dis que je ne suis pas le seul à en baver. C'est lorsque je passe à côté de l'étang de Zefeu que les premières traces de neiges deviennent visibles, mais rien de comparable à l'année précédente.


Je croise un des rares spectateurs nous supportant, je lui lance un "ça ne fait que monter par ici !?" auquel il me répond "t'inquiète pas gamin, t'es en haut !" quelques simples mots, qui font pourtant du bien au moral. Le genre d'échanges que j'affectionne tant, et qui font partie intégrante de l'esprit trail !

Je ne saurais réellement dire quel a été le point culminant de la course, ni quelle en a été son altitude, probablement aux alentours de 950m d'altitude, mais une fois le col de Lansau passé, quelques beaux points de vue s'offrent à nous, le versant semblant être moins exposé, la neige y est relativement bien préservée. 




En rangeant mon téléphone après avoir pris quelques photos, je me rends compte en voyant mon application Strava que près de 10km on été parcourus. Je repense au profil étudié avant la course et sais que désormais, il va se faire descendant. 

La gestion de course a été bonne jusqu'à présent et la retenue du début de course va porter ses fruits, je décide d'augmenter la cadence. A partir de cet instant, je vais remonter quelques coureurs, les replats sont synonymes de relance et les descentes, se faisant toujours plus nombreuses, synonymes de pur plaisir. Le seul bémol, ce sont les chaussures, j'ai quand même parfois l'impression de porter des getas (oui oui, ce genre de sandales japonaises en bois, je suis sûr que vous voyez), plus particulièrement sur cette neige et ce sol durçit par le froid. Là où les autres cherchent l'adhérence dans le sec, je la cherche dans la moindre flaque de boue. 

La fin de course emprunte une route qui nous conduit à Cornimont. Cette dernière passe à côté d'une scierie qui sent bon le sapin, voyant certains marcher, il faut croire que c'est au sens figuré qu'il faut entendre l'expression, personnellement c'est uniquement au sens propre. 

Une folle descente technique s'engage alors jusqu'au gymnase, pas de crampes, pas de point de côté, c'est le moment de "bombarder" et de se faire plaisir. Enchainement de lacets, de petites bosses, de marches et de relances, c'est sur une très bonne note que se termine ce Mini THM pour moi. 

Arrivée traditionnelle dans le gymnase: 1h22 et 46eme place au scratch sur 375 engagés, suffisant pour moi sur un trail aussi beau qu'exigeant. Je termine sans être entamé, les jambes ne hurlent pas de douleur, le contrat est rempli pour cette première course de l'année, qui s'inscrit dans le cadre de ma prépa. pour les 83 kilomètres de la MaxiRace d'Annecy. 

Aucun ravitaillement n'était présent sur ce 14km, pas spécialement gênant je trouve. La collation est offerte à la fin de la course. J'emporte un verre de coca et vais me poser non loin de l'arrivée, afin d'y attendre ma sœur qui doit encore en chier. L'occasion de faire le plein de vitamine D avant de m'improviser photographe. 



A noter que cette année, la course était sponsorisée par la marque locale Ceramiq, en cadeau, un tour de tête de cette même marque. Bien qu'on ne court pas pour le "cadeau", ce genre d'attention fait toujours plaisir, d'autant plus quand on sait que l'inscription ne coûte que 12 euros. 


Pour conclure, un beau trail Vosgien qui tient ses promesses. Si certains regretteront l'absence de neige fraiche, et de paysages enneigés, la course reste pour moi très belle, différente, mais tout aussi belle. N'hésitez plus, pour le prix, le paysage, qu'il soit dégagé ou enneigé, et l'organisation, cette course vaut bien quelques euros et une grasse matinée de moins.

En attendant, mon dossard vient rejoindre ses semblables, premier en 2017, je l'espère, d'une longue série ! 




4 commentaires:

  1. Bravo mon pierre et super compte rendu de ta course ,encore un futur boubou , meme mieux , cela sera un honneur et un plaisir de prendre le depart des 83 km a la maxi race avec toi et ton pere et angelo , a plus

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    1. Merci mon Boubou ! Vraiment hâte d'être à Annecy avec vous tous : tes vidéos, toi et les autres !

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  2. Kiefer jean-Claude20 février 2017 à 07:07

    Super Pierre et félicitation aussi à ta sœur Julie, ton récit est vraiment pas mal on s’y croirait j’ai hâte de lire tes prochaines aventures

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  3. Merci Jean-Claude, quelques récits sont à venir cette année encore si tout se passe bien !

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